Les Fiancés de l'Hiver, premier coup de cœur de l'année ❤
Bonsoir les lecteurs !
J'espère que tout se passe au mieux pour vous et que vos premières lectures de l'année vous plaisent. Pour ma part, elle commence très bien, avec un énorme coup de cœur ! Cet hiver, je voulais une lecture de saison et je trouvais que le tome 1 de La Passe-Miroir collait plutôt bien : Les Fiancés de L'Hiver, que demander de plus ? Je vous avoue quand même avoir été réticente à lire ce livre avant de me lancer. Pourquoi ? A la base, j'ai du mal avec la Fantasy, je dis bien au départ puisque j'adore de plus en plus ! Dès les premières pages du roman, j'ai su que ce livre allait être un coup de cœur. Vous allez pouvoir découvrir
mon avis sur cette merveille.
Auteur : Christelle Dabos
Maison d'édition : Gallimard
Le résumé : Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l’arche d’Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citadelle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d’un complot mortel.
Je suis tombée sous le charme d'Ophélie. Elle est fragile, insignifiante, maladroite et timide. Rien à voir avec les héroïnes que l'on a l'habitude de voir dans les romans. Elle est cependant très singulière. En effet, c'est une liseuse, c'est-à-dire qu'elle peut lire le passé des objets rien qu'en les touchant. Elle possède également la capacité de traverser les miroirs. Ce qui est peu commun, ne trouvez-vous pas ? Elle est heureuse dans sa vie, passionnée. Elle tient d'ailleurs un musée, ce qui la ravie. Elle ne désire pas se marier, les hommes ne l'intéressent pas. Pourtant, Ophélie se retrouve mariée de force à Thorn. Un homme important vivant sur une autre arche que la sienne. Thorn n'a rien du mari idéal. Il est froid, cassant et ne semble pas particulièrement ravi de devoir épouser la jeune fille. Afin de suivre son futur époux, elle se doit de quitter sa famille pour le suivre au Pôle qui ne ressemble en rien à l'endroit où Ophélie a passé toute sa vie. Elle n'est pas particulièrement bien accueillie au sein de sa belle-famille mais Ophélie s'accroche et encaisse toutes les épreuves qui se présentent à elle. Quant au Pôle, parlons-en. Il regorge d'individus plus détestables les uns que les autres. En effet, ils sont sournois, superficiels, calculateurs et intéressés. J'admire le courage et la ténacité d'Ophélie face à tout ça.
J'en viens maintenant à l'écriture. La plume de Christelle Dabos est magique. Elle m'a transportée dès les premières lignes dans son univers fabuleux. En parlant de l'univers, celui-ci est riche, complexe, fort, plein de finesse et de subtilité ! Le récit n'est pas particulièrement rapide mais je trouve que tout est essentiel. Même les passages descriptifs qui me rebutent parfois dans certains romans de Fantasy m'ont semblé réellement indispensables. C'est avec un immense bonheur que j'ai dévoré les 567 pages avec une avidité certaine. Le récit est tellement captivant que je dévorais les chapitres sans m'en rendre compte !
Dans ce livre, il faut se laisser posséder par le récit, le dévorer ou le déguster, mais s'en imprégner totalement. Plus je lisais, plus je ressentais le froid de la Citadelle comme si je me retrouver plongé au cœur du livre. L'imagination de l'auteur est débordante. Elle est très inventive et nous propose un récit original et plein de surprise. Tout est cohérent, paraît logique et possible (enfin si on vivait dans un monde comme celui-ci).
J'ai tellement adoré ce premier tome que je n'ai désormais qu'une hâte, celle de me plonger dans le tome 2 ! Si vous n'avez pas encore démarré cette saga mais qu'attendez-vous ? Je vous conseille FORTEMENT cette merveille. En plus, nous sommes en hiver. Ce livre sera parfait accompagné d'un bon plaid, de bougies et d'une bonne tasse de thé bien chaud !
"Oublier les morts, c'était comme les tuer une seconde fois"